Eduquer… Par où commencer ? (2/2)
Cet article constitue la suite de l’article Eduquer… Par où commencer ? (1/2), cliquez ici pour le consulter.
En m’appuyant sur les propos d’Antonella Verdiani, j’ai abordé les points suivants :
En fait, tout cela n’est finalement peut-être pas un travail en plus de l’exploration de soi, mais s’éduquer soi-même représente une (grosse ?!) part du chantier…
D’une part il s’agit pour moi d’observer mes réactions et explorer d’où elles peuvent venir. Alors je décide d’ouvrir les portes d’accès à mes émotions, et de faire en sorte de les accueillir et de les accepter.
Cela paraît simple dit comme ça, mais ce qui est simple n’est pas forcément facile !… (je l’aime bien celle-là ! :))
D’autre part, je me penche également sur mes valeurs et leur signification, afin de décider de leur remise en question ou de leur mise en application.
Car c’est d’abord en appliquant à moi-même ce qui me semble bon que mon enfant l’apprendra, de lui-même.
=> Se libérer des idées reçues sur l’éducation
A propos de valeurs et de remise en question, le sujet de l’éducation peut être soumis à rude épreuve sur la manière d’éduquer : entre ce que l’on a reçu, ce que notre entourage nous conseille, ce que la société nous laisse croire et ce que l’on souhaite, il y a de quoi !
Ainsi Antonella propose de « se libérer des idées reçues sur l’éducation » pour faire place à de nouvelles idées, parmi lesquelles :
- c’est le rôle de l’éducation d’éveiller les consciences
- lorsqu’on arrête de s’amuser, on arrête d’apprendre (autrement dit, se connecter à la joie)
- la liberté est une valeur éducative fondamentale sur l’éducation
- l’enseignant est un accompagnateur (je remplacerais bien ici simplement par : l’accompagnateur qu’il soit enseignant, parent, famille, ami ou autre) qui apprend en apprenant aux enfants
=> Education et liberté
Concernant la liberté, Krishnamurti dans son ouvrage « De l’éducation » la présente comme la finalité de l’éducation. Et il aborde lui aussi l’importance de la connaissance de soi pour accéder à cette liberté. Il présente alors l’éducation comme un outil permettant d’y d’accéder:
« La vraie éducation a pour but la liberté individuelle qui seule peut établir une coopération entre l’individu et la collectivité. Mais cette liberté ne s’obtient pas en enflant l’importance de la personnalité, en poursuivant le succès : elle est engendrée par la connaissance de soi, lorsque l’esprit va au-dessus et au-delà des barrières qu’il a accumulées autour de lui pour satisfaire sa soif de sécurité. La fonction de l’éducation est d’aider chaque individu à découvrir tous ces obstacles psychologiques et non de lui imposer de nouveaux modèles à imiter, de nouveaux systèmes de pensée. »
Sur le même principe que le masque à oxygène à mettre sur nous en premier dans l’avion pour être en mesure de nous occuper de notre enfant, il me semble important de commencer par nous éduquer nous-même.
Commençons par nous connecter à la joie et nous libérer de certains poids, afin de pouvoir mieux accompagner nos enfants vers leur personnalité et leur liberté.
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— A bientôt pour plus de partage autour de la parentalité, Céline Loie —
08 février 2017